mardi 18 mars 2014

DICTATURE ET DÉMOCRATIE, DES NOTIONS DISTINCTES MAIS NON DISJOINTES

De tout temps, les philosophes et autres sociologues tentent de résoudre le problème fondamental qui se pose dès qu'on aborde ces concepts de « démocratie » et de « dictature ». Pourtant, il n'appartient pas qu'aux philosophes ou aux sociologues et autres « politologues » seuls de résoudre cette question, tant il en est qu'ils puissent le faire, ou, obnubilés par les nombreuses idéologies des classes dominantes qui se sont succédées depuis la Grèce de Périclès jusqu'à nos jours, en passant par la féodalité du Moyen-Âge, qu'ils soient même possible qu'ils le fassent, encadrés comme ils l'ont toujours été, par une superstructure idéologique qui ne répond qu'aux intérêts des dominants.

Ni Crito ni Socrate n'ont pu répondre à cette question parce que l'un et l'autre était des gentes dominantes d'Athènes avec la conviction que rien ne pouvait plus représenter le progrès que la société athénienne d'alors. Nous sommes en 399 avant l'Ère chrétienne. De même, les capitalistes d'aujourd'hui et leurs perroquets d'usage, considèrent la société capitaliste comme la forme la plus élevée possible.

Nous répondrons donc à leur place. Tant que la société de classe existera, les mêmes arguments reviendront sans cesse. Ce qu'il nous faut, c'est transformer le monde pour transformer les consciences et fonder une société nouvelle, encore plus avancée.